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Les fleurs vous racontent le Mézenc.

La diversité floristique des prairies naturelles avec plusieurs centaines d'espèces permet aux éleveurs de disposer d’un foin exceptionnel très favorable à l’engraissement.

Les prairies hébergent une formidable diversité floristique qui participe aux qualités nutritionnelles et organoleptiques de notre production de viande et procure de nombreux services environnementaux. Le travail fait sur les prairies démontre que les milieux diversifiés sont compatibles avec des exploitations agricoles économiquement performantes. 

Dans une étude publiée en 1943 par la Revue des Etudes Rhodaniennes, J.Carles, botaniste bien connu, auteur, entre autres, de la carte de la végétation de la France (feuille Le Puy-Valence) nous en dit plus sur la diversité, la qualité et l’originalité de la végétation du massif du Mézenc.

 

« Les sources nombreuses et l’irrigation facile se prêtent bien à la multiplication des prairies caractérisées par les inflorescences légères et aériennes des Agrostis et par les fleurs de montagne qui viennent apporter leur note spéciale dans cette flore commune des prés fauchés : le Fenouil des Alpes (Meum Athamanticum Jacq) en particulier, très estimé pour le parfum qu’il donne au foin, devient très abondant dans les prés secs ».

 

Cette plante, appelée « Cistre » localement, est l’emblème des prés de fauche du Mézenc. C’est « l’herbe à viande » disent certains. M. de Candolle, dans son « Voyage botanique et économique dans les départements du Centre », en 1811 signale même que parmi les plantes  médicinales récoltées spécialement au Mézenc figure le Meum Athamanticum qui est connu sous le nom de Cistre.

 

Typique de la flore des prairies alpines, cette plante, outre son arôme anisé soutenu, possède une particularité étonnante : alors que le bétail l’évite en vert dans les pâturages, il en raffole quand elle est sèche au milieu du foin.


Rarement fauchée et fanée dans les autres hautes terres du Massif Central ou dans les Alpes en raison de son implantation à une forte altitude, elle n’est donc ingérée abondamment que dans le massif du Mézenc. En effet la position particulière du massif, où l’on fauche jusqu’à 1500mètres d’altitude, en fait sans doute l’un des rares massifs ou cette plante aux qualités très spécifiques peut se retrouver dans la panse des bovins et, en tous cas le seul massif à tradition d’engraissement où elle puisse se retrouver dans la saveur de la viande.
La cistre n’est, bien entendu, qu’un exemple, essentiel, de la richesse et de l’originalité des foins du Mézenc puisqu’on y trouve toutes les plantes des prairies subalpines, ailleurs souvent cantonnées dans les pâtures estivales.

 

Une analyse des foins du Mézenc a été réalisée en septembre 1995 au laboratoire CESAR de Lyon et a permis de confirmer nettement leur pouvoir nutritif, bien supérieur aux moyennes des foins de montagne établies par l’INRA.

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